Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Towards The Sun
16 octobre 2015

Day 3: Kuta & Legian - part 1

Ma première nuit à Bali aura été courte, très courte. Apparemment, dans un sens comme dans l'autre, que j'avance ou que je recule ma montre de 6h, l'effet reste le même : à 3h du matin j'ai les yeux grands ouverts ! Faut dire qu'entre l'ampoule du couloir en plein dans mon champ de vision et les bruits de la rue voisine, au centre de l'animation nocturne, je ne suis pas bien aidée. Du coup, quand les bruits se sont calmés, vers 3h30, je me suis réjouïe... un peu trop vite ! Le coq a pris le relai ! Enfin LE coq, c'était plutôt LES coqs !!! Quand on vient de la ville, on croit ce qu'on nous a expliqué étant petits, c'est-à-dire que le coq ne chante qu'une fois, au lever du jour. Mais que nenni !!! Ici, en vrai, ils chantent à toute heure du jour ou de la nuit et pas en choeur en plus ! Une vraie conversation avec chant de question et chant de réponse. J'ai rallumé la lumière, pris un livre, lu un moment (ils ont terminé leur conversation), éteint la lumière et bam... COCORICOOO ! À croire qu'ils ont des détecteurs de tentative de sommeil intégrés. Bref, j'ai abandonné !

Mon premier petit déjeuner aussi aura été "mémorable". Sur le buffet, il y avait presque que du salé. Mais pas genre des oeufs brouillés et du bacon. Nan nan. Genre je vais manger au resto chinois de bon matin. Des plats de riz, nouilles, le tout cuisiné (et les odeurs qui vont avec). De bon matin, bizarrement, ça donne pas envie ! C'était très drôle de voir la tête décomposée des autres français quand ils arrivaient devant le buffet. Une fois le salé éliminé, il restait pas grand chose. Alors tant pis, même si c'est déconseillé, j'ai mangé des fruits et bu du café. Au pire, je suis laaarge en réserve de Smecta.

Mon sac sur le dos, j'ai descendu Jalan Legian, la rue principale immense où on trouve les bars, boîtes de nuit, magasins attrape-touristes, instituts de beauté, restaurants... Et mon hôtel aussi. Vue la couleur de ma peau, pas besoin d'avoir des yeux de pilote de chasse pour me repérer facilement, moi la touriste. Résultat : j'étais alpaguée de partout... "Halo!", "Hello!", "Good morning!" Mais laissez-moi tranquille ! Ça m'a tellement saoulée que j'ai laissé s'effondrer mes 26 ans de sociabilité intensive : j'ai arrêté de répondre. Et de les regarder aussi. Mais, pire encore que les vendeurs, il y a les chauffeurs de taxi ! Enfin, les chauffeurs ET leur p***** de m**** de klaxon sur lequel ils appuyent dès qu'ils passent à côté de toi. Sauf qu'à Kuta/Legian, ils sont partout, en file indienne dans la circulation qui n'avance pas. Nan mais loulou, si j'ai snobé ton prédécesseur 10 secondes plus tôt, c'est pas pour monter dans ton taxi ! (non, je suis pas énervée !)

C'est aussi là que se trouve le Memorial Wall, mur érigé en mémoire des victimes de l'attentat de Bali en 2002. Il est très beau : un style traditionnel, une plaque avec les noms des victimes, des mots, des fleurs. Oui mais, comme il a été construit juste à côté de la boîte de nuit visée, il se trouve en plein milieu de la circulation. Si on se retourne, on voit des taxis, des scooters, ralentis par l'intensité du traffic. Et, bien évidemment, on entend un concerto de klaxons.

J'ai testé le Hard Rock Café local. "Quoi ??? Tu vas jusqu'à Bali pour manger un burger ?!!" Le petit déjeuner m'a traumatisée, en fait, je crois. Tellement que j'avais besoin de nourriture familière. Oui, bon, il s'avère que tous les Hard Rock Cafés ne se valent pas (cf. Las Vegas... hum, trop bon !). Et puis, 260,000IDR (16€), c'est juste un prix exhorbitant pour un repas à Bali. Côté positif, ça m'a reboostée pour manger local ! Au moment de payer, la vendeuse est partie avec mes sous et... rien. Heu... t'as cru que c'était un pourboire ? Plus de peur que de mal, elle a fini par revenir (15 ans plus tard), en me faisant cadeau de 150IDR (l'addition initiale était de 260,150IDR avec la taxe). Oui, bon, certes je n'ai officiellement économisé que 0,00001€, mais psychologiquement ça m'a refait ma journée !

J'ai marché le long de Kuta Beach, histoire d'être un peu au calme, loin des vendeurs-alpagueurs. Il y a bien quelques vendeurs sur la plage aussi, mais plutôt à l'entrée, à l'ombre. Et les rares vendeurs ambulants ne hurlent pas en mode "Chouchouuus, beigneeets ! Qui veut des beigneeets ? À la fraise, à la pomme ou au cho-co-laaat !" (il m'a traumatisé ce slogan, 10 ans plus tard, je m'en souviens encore !). Ce sont plutôt les profs de surf qui approchent, mais c'est pas aussi étouffant. Et puis sur la plage, il y a les vagues et leur bruit apaisant. Des vagues qui montent super haut d'ailleurs. C'est impressionnant pour une habituée de la mer Méditerrannée ! Du coup, il y a des surfeurs aussi, beaucoup. Indonésiens et étrangers. Les pieds dans l'eau (ça fait tellement de bien l'eau fraîche par cette chaleur !), j'ai fait plein de photos et admiré leur technique Des touristes prenaient des cours sur le sable. C'était drôle de les voir creuser des trous dans le sable en "nageant" et tenter de se redresser le plus vite possible.

Chaque jour, les Balinais préparent des offrandes aux dieux. Des offrandes qu'ils posent parfois en plein milieu du trottoir (déjà pas très spacieux). Il faut faire super attention où on met les pieds si on ne veut pas les écraser. Je voudrais pas me faire haïr des dieux à peine arrivée, moi !

En rentrant, je suis allée faire un tour dans ma piscine privative. Officiellement, c'est la piscine de tous les clients de l'hôtel, mais vu qu'il n'y avait personne d'autre, c'était tout comme. J'en ai profité pour nager un peu et squatter un transat le temps de sécher. Il fait tellement chaud ici que ça fait vraiment du bien, surtout après une longue journée en mode arpentage de rues particulièrement bruyantes.

Le soir, j'ai mangé au Kopi Pot, un resto pas loin de mon hôtel. L'ambiance est tamisée et, même s'il est situé sur la fameuse Jalan Legian, les tables sont un peu en retrait du bruit. J'ai goûté le saté au boeuf, avec une présentation en mode mini barbecue à-même ma table, riz blanc et jus d'orange. pressé. Je confirme : les pizzas, burgers et autres plats occidentaux, j'abandonne ! C'était vraiment très bon !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité