Day 25: New Buddy

Après un début de matinée tranquille, à 11h, c'était mission yoga. Le problème des cours à cette heure-là, c'est qu'il fait déjà très chaud. Personnellement, je préfère la version mes-yeux-sont-encore-collés-,-quelqu'un-aurait-il-des-allumettes-à-me-prêter-? du cours de 7h que le dégoulinement en masse façon convoi exceptionnel des gouttes de transpiration du sommet de mon crâne jusqu'au creux de mes reins mais, 11h, c'est le créneau de Robyn, alors on se motive comme on peut : si je perds de l'eau, je perds des kilos ! (si seulement...)
Comme on n'était pas nombreux, on a retenté l'expérience "headstand" (l'équilibre sur la tête)... Décidément, Robyn s'acharne ! Point positif de cet instant je-suis-dégoûtée-de-ne-pas-y-arriver toutefois : j'ai compris que mon incapacité à réaliser cette position n'était en rien lié à la superficie de mon popotin. En fait, ce sont mes jambes qui n'arrivent pas à basculer. Pfiouuu, je suis rassurée !

Le weekend, on ne nous livre pas de lunchbox le midi. Du coup, j'ai choisi l'option Kopi Desa. Un thé glacé au citron, un burger, un milkshake Oréo, une table, une chaise, mon ordi et le wifi. Pour 86,000IDR (5€), je dis OUI ! Résultat : j'y ai passé tout mon après-midi.

En revenant, je me suis arrêtée devant l'écureuil en cage (!) à quelques mètres de chez moi Alors que je mitraillais le phénomène surexcité (heu... coco, non pas qu'un tel accueil me dérange mais, aurais-tu la gentillesse de cesser de te prendre pour un hamster le temps que j'appuie sur le bouton de mon appareil photo ? parce que bon, le flou artistique, c'est pas trop mon truc...), je me suis faite agressée par un ballon. Convaincue qu'un enfant allait débouler en courant pour le récupérer, j'ai continué mon shooting photo. Mais... rien ! Boh ? J'ai relevé la tête et mon regard a croisé celui d'un petit bout de chou de la taille de mes loulous, immobile, les yeux rivés sur moi. J'ai réveillé le Zidane qui sommeille en moi (très, très, trèèès profondément en moi !) et je lui ai renvoyé son ballon. Notre interaction aurait pu s'arrêter là, mais non : petit loulou m'a relancé le ballon ! Une fois. Deux fois. Trois fois... Quand je suis partie 5 minutes plus tard, les vêtements poussiéreux (puisque petit loulou a soudainement eu la brillante idée de lancer le ballon, encore et encore, derrière les sacs de béton de la maison en construction, là où seuls les bras d'un adulte pouvaient le récupérer), j'avais le sourire aux lèvres : je venais de me faire un nouvel ami !

Yaourt + kit-kat. Mon dîner. Moi qui déteste le gaspillage, j'ai bien essayé de me forcer. J'aurais tenu plus longtemps que mes coloc's mais, cette fois c'est sûr : plus rien ne passe. Mon cerveau a décidé que non, la nourriture des lunchboxes, il n'en voulait plus. Quand je vois la réserve de barres chocolatées que je me suis constituée, peut-être que je devrais envisager acheter des actions chez Nestlé...