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Towards The Sun
31 octobre 2015

Day 18: Like A Billionaire

Départ : 8h. Destination : Nusa Lembongan, une île au sud de Bali.
Comme on était neuf, on a pris deux taxis. sauf que, une fois devant la compagnie de bateaux, sur la plage de Sanur, pas de filles du deuxième taxi en vue ou même d'autres passagers. Plus notre chauffeur de taxi non plus. Heu... vous êtes sures qu'on est au bon endroit ? Finalement, tout est rentré dans l'ordre : les filles sont arrivées (les autres passagers aussi) et on a embarqué à 10h, les pieds dans l'eau. Cinq d'entre nous ont même pu s'asseoir en haut. 30 minutes les cheveux au vent, l'océan à perte de vue. La classe !

Si Nusa Lembongan est un avant-goût du paradis, je promets d'être sage tout le reste de ma vie ! L'eau n'a rien à voir avec celle de Sanur : elle est très claire, tellement qu'on voit les coraux tout au fond. C'est magnifique !

Fraîchement débarquées, on a grimpé dans un taxi-camionnette ouvert à l'arrière (un peu comme les fourgons des militaires) et expérimenté les routes sinueuses de l'île. Au niveau des collines, c'est un peu San Francisco. Par contre, au niveau des routes, c'est plutôt Beyrouth !

Morgan (pas très indonésien comme prénom, je reconnais !), l'homme d'entretien de la maison que l'on a louée pour le weekend, nous attendait en bas des nombreuses marches d'escalier. Apparemment le paradis a un prix : les courbatures. Mais quel paradis ! La maison et la piscine surplombent l'île. Abstraction faite du poteau électrique, la vue sur la mer et le Mont Agung (le plus haut sommet de Bali) est superbe ! La maison, elle, comporte quatre chambres, toutes équipées d'un lit double, d'un matelas supplémentaire et d'une salle de bain, une cuisine équipée au rez-de-chaussée et un grand balcon couvert avec transats au premier étage. Hum... et si on dormait sur un transat, plutôt ?
Une fois la visite terminée, Morgan n'a pas bougé. Pire, il s'est assis sur les marches d'escalier à l'entrée de la maison. Heu... c'est pas comme si certaines d'entre nous étaient en maillot de bain dans la piscine. Creepy! Je ne sais pas ce qu'il attendait, quoi qu'il en soit, quand on est parties, il nous a montré le chemin le plus court vers la mer (à 2 minutes à pied !) / les restaurants.

Après une expérience culinaire pas top dans un restaurant en bord de mer (c'est pas faute d'avoir commandé local - un Nasi Campur - pourtant !), on voulait se rendre à Dream Beach. Vue la chaleur, on a vite envisagé l'option "Taxi? Taxi?". Et heureusement d'ailleurs parce qu'avec l'état des routes, on y aurait laissé notre peau. Peau qui commence d'ailleurs à me prendre pour un serpent... ou qui est de mèche avec les vendeurs de gel à l'aloe vera indonésiens... qui dit nouvelle peau dit nouvelles "chances" d'attraper des coups de soleil. Et sinon, la saison des pluies, elle commence bientôt ? Bref, à Lembongan aussi les chauffeurs de taxi s'imaginent assis sur une montagne de billets quand ils repèrent des touristes blancs. Pas de chance, loulou, on vit en Indonésie depuis assez longtemps maintenant pour savoir que quand tu nous proposes un aller-retour à 1,000,000IDR (60€) dans ton taxi-camionnette tape-cul, tu nous prends pour des grosses pigeonnes ! D'ailleurs, bizarrement, en moins de deux minutes, il avait divisé le prix par deux. Ce qui signifie que, même à 500,000IDR, essence et salaire du chauffeur déduis, il est toujours gagnant.

Dream Beach porte bien son nom : cette plage est vraiment magnifique ! La couleur de l'eau, du sable, sa texture aussi. Rien à voir avec le sable-glue de Seminyak qui s'infiltre PARTOUT ! Ici, ce sont des tous petits cailloux blancs qui se décollent au détour d'un gommage une fois la peau sèche. Contrairement à Ubud, très humide, il fait chaud, certes, mais il y a du vent, sec. Et alors, le must, ce sont les deux touristes chinois qui m'ont refait ma journée ! Ils (un couple) portaient des combinaisons anti-UV intégrales en mode "un gars, une fille" (une bleue, une rose) ne laissant paraître que la tête, elle-même en partie masquée par des lunettes de natation chez mademoiselle. Trop sex, le look ! Cela dit, je me moque mais, quand je repense à la couleur de mes jambes le weekend dernier, je devrais peut-être y songer, moi aussi...
Au bord de la plage, en hauteur, il y a une piscine débordante donnant sur la mer qui a, bien évidemment, attiré mon attention. Je me suis demandée à quel point mon compte bancaire devrait être garni pour pouvoir y tremper les pieds et j'ai vite eu ma réponse quand les filles ont voulu profiter des happy hours pour boire un coup : un cocktail acheté, un cocktail offert avec, en prime, accès à la piscine débordante sur deux niveaux le verre à la main pour 80,000IDR (soit 2,50€ le cocktail) ou comment passer 1h dans la peau de Donald Trump !
Et notre chauffeur de taxi pour nous faire coucou. Wait... WHAT??? Je pense que le patron nous a refilé son chauffeur le moins calé en anglais pour se venger de nos talents de négociatrices. Quand on lui a dit, à plusieurs reprises, en changeant nos tournures de phrases, "On vous appelle quand on veut rentrer. Il se peut qu'on mange sur place.", apparemment il a pas compris... Résultat : les filles ont dû négocier 1h30 de rabe, le temps de manger face au coucher de soleil... pendant que le chauffeur attendait sur le parking !

Après un arrêt-dessert dans un restaurant en bord de mer près de la maison, on n'a pas fait long feu. Moi qui rêvais petite d'avoir un lit à baldaquin, mon voeu a été exhaussé. Sauf qu'entre temps j'ai grandi et mes tendances claustrophobes aussi ! Heu... on est vraiment obligées de fermer les rideaux ? Après tout, les moustiques ne sont pas si méchants ici...

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