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Towards The Sun
25 octobre 2015

Day 12: Lobster

Notre hôtel était vraiment pas mal du tout : pas cher, près de la plage, La Plancha, quelques boutiques très sympas, juste l’espace qu’il faut pour poser ses valises le temps d’une nuit, personnel sympathique et... vrai petit déjeuner. Pancakes à la banane, fruits frais, jus d’orange pressé, thé : le pied !

Comme Ubud est dans les terres, on est retournées profiter de l’océan tant qu’on le pouvait... un peu trop, peut-être. On a cramé ! Bon, et évidemment, rien de surprenant, le homard de la troupe, c’était moi. Cela dit, plus mon capital soleil diminue, plus je fais des progrès en matière de crème solaire : sur le haut de mon corps, seules quelques petites superficies par-ci par-là n’ont pas reçu leur dose de crème. Par contre, sur les jambes, j’ai joué mon boulet. Littéralement. Comme je suis allée me baigner directement en arrivant, je n’ai pas mis de crème sur mes jambes. Sauf qu’en sortant de l’eau, comme j’avais du sable partout, j’ai attendu, attendu, attendu, le temps de réaliser qu’il est bizarre le sable ici (il se glue à la peau, même lorsqu’elle est sèche) et de récupérer mon retard de sommeil... bref, j’ai complètement zapé. J’ai percuté lorsque ma peau a commencé à rosir légèrement. Oui, sauf que... trop tard ! Dans l’heure qui a suivi, mes cuisses ont viré au rouge vif, à tel point que j’aurais pu auditionner pour le rôle de Sébastien dans La Petite sirène sans problème. Plus qu’à travailler mon accent : ‘‘Dé touw cé bien mieu, touw l’mond è euweuu, souuus l’océaaaaaan !’’ Ah oui, puis tant qu’à jouer les boulets, autant y aller à fond : une fois la dose de crème adéquate étalée sur mes membres supérieurs, j’ai essuyé mes mains sur le haut de mes cuisses. J’ai donc hérité de jolies tâches géométriques. C’est très sex !
Les vagues étaient encore plus fortes que la veille, c’était impressionnant. Je comprends pourquoi le drapeau est toujours rouge sur la plage. Personnellement, je n’y emmènerais pas un enfant.

Pour limiter les dégâts sur mon corps (et aussi parce que mon estomac avait besoin d’être rempoté), j’ai pris place dans un petit restaurant de plage, à l’abris du soleil mais avec vue sur l’océan. Autant mon repas était bon, autant j’ai comme l’impression que le serveur a essayé de nous couillonner, Dita et moi. Une fois rassasiées, on a demandé à payer séparément. Sauf que le montant total inscrit sur la note (rédigée à la main) était supérieur au prix de nos deux repas additionnés. Jusque-là rien de très surprenant puisque, ici, certains restaurants affichent les prix hors taxe sur leur carte. Mais, si c’est le cas, une annotation ou le serveur le précise. Là, non. En additionnant nos plats et boissons individuellement, on a bien payé le prix annoncé initialement. Bon, ok, ça ne faisait que 7,000 IDR de différence (soit 2€ chacune), mais il a fait le même coup à Shannon avec ses frites dans la foulée : il a arrondi les 28,000 IDR à 30,000 IDR. Quand elle a percuté, il a fait style de s’être trompé. Heu... t’es vraiment vraiment pas doué en maths, loulou, ou tu doubles ton salaire sur le dos des touristes blancs-riches-naïfs ?

Pour limiter les dégâts en termes d’exposition aux UV et se rincer, on est allées rentabiliser la piscine de l’hôtel. La caméra GoPro d’Emily en main, on s’est bien amusées.

Une fois le quart d’heure retour-en-enfance terminé, on a fait un petit tour dans la rue de l’hôtel. Emily a réussi à faire tomber le prix d’un haut de 280,000 IDR à 100,000 IDR (soit de 17€ à 6€). La technique de choc qui fonctionne à tous les coups : partir. Ils nous donnent un prix (ahurissant la plupart du temps !), on fait une offre largement inférieure, ils baissent leur prix petit à petit, on campe sur notre position, on commence à partir. Et là, bam ! On se sent d’humeur à festoyer au champagne, genre on vient de négocier le prix d’un appart’. C’est tous ces zéros, ça nous monte au cerveau. Bon, après, on fait la conversion en euros et là on se dit que, peut-être, une bouteille d’eau ça suffit. Après tout, l’alcool c’est cher ici. 

Comme les filles n’avaient pas mangé, on s’est arrêtées à The Dusty Café, un petit restaurant décoré comme un salon de thé. C’est super beau ET super bon ! En lisant la carte, même si j’avais déjà mangé quelques heures plus tôt, mes yeux se sont laissés attendrir : j’ai commandé un tiramisu et un jus de fraise. Ooooh, le pied ! The Dusty Café, c’est comme La Plancha, je veux y retourner !

En fin de journée, on était toutes claquées. On est rentrées directement histoire de se remettre de ce weekend très intense. D’autant que demain est un grand jour : je vais enfin rencontrer les petits bouts à qui j’enseignerai l’anglais les trois semaines qui viennent.

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